Résumé:
«Ne pleure jamais, jamais plus. » À 9 ans, Eureka a promis à sa mère de ne
plus jamais pleurer. Aujourd’hui, Eureka a 17 ans et n’a pas versé une
seule larme depuis ce jour. Même aux funérailles de sa mère, morte dans
un étrange accident. Quelques mois plus tard, la jeune fille rencontre
Ander, un mystérieux jeune homme aux yeux turquoise. Il lui apprend
qu’elle est en danger. Eureka se sent perdue : peut-elle faire confiance
à ce garçon qui semble tout connaître d’elle alors qu’elle ignore tout
de lui ? Grâce au livre écrit dans une langue inconnue que sa mère lui a
laissé, Eureka va comprendre qu’elle est l’héritière d’un
extraordinaire et terrifiant pouvoir…
C’est la couverture du livre qui
m’a attirée en premier : des couleurs aux dominantes violettes, un titre
en relief et un touché légèrement rugueux. J’aime bien ces éditions de Bayard
Jeunesse, je trouve qu’elles changent des éditions paperback qu’on a l’habitude
d’avoir, elles donnent quelque chose d’un peu plus classe au livre. Le deuxième
facteur qui m’a aidé à choisir ce livre plutôt qu’un autre est l’auteur :
j’ai beaucoup aimé les romans Damnés de Lauren Kate, son écriture est facile à
lire et son imagination à l’air d’être débordante, je me suis dis que je ne
serais surement pas déçue.
Les premières pages nous plongent
directement dans la dimension fantastique de l’histoire. On a l’impression
d’arriver en plein milieu d’un film, et surtout on a le point de vue d’Ander.
C’est le seul moment dans l’histoire où on aura un aperçut de ses pensées. Les
informations à son sujet nous sont révélées au compte goutte. On apprend des
choses sans les voir dans leur globalité et donc sans savoir son histoire, ou
même qui il est.
Le premier chapitre pose donc le
décor : des personnes capables de contrôler les océans, l’accident d’une
jeune fille et sa mère qui semble avoir été prémédité, et finalement un
sauvetage. On fait ensuite un saut dans le temps pour se retrouver dans la peau
d’Eureka. A 17 ans elle est encore brisée par la mort de sa mère. Dépression,
tentative de suicides… sa vie est désormais rythmée par des séances chez des
psychologues. Heureusement elle est bien entourée par deux meilleurs amis et
deux frères et sœurs. C’est une jeune fille solitaire depuis l’accident, mais
au caractère bien trempé. Autre fait étonnant, elle n’a jamais versé une larme
depuis ses 9 ans, depuis que sa mère lui a interdit de pleurer.
Sa vie va de nouveau être
chamboulée quand elle va rencontrer – ou plutôt être forcée de rencontrer –
Ander, un jeune homme aux yeux océans. Il est mystérieux, mais semble fidèle,
on ne sait pas beaucoup de choses de lui, à part qu’il n’a pas de bons présages
pour Eureka, même s’il veut tout faire pour la protéger.
Ce que j’ai trouvé dommage c’est
qu’il est déjà amoureux d’elle, et même vraiment épris d’elle, alors qu’ils ne se sont jamais parlés. C’est trop
rapide pour moi, il n’y a pas le challenge de la séduction. Eureka semble aussi tomber trop rapidement
dans ses bras, même si elle lui résiste un peu, elle se laisse trop vite
séduire par cet étranger. Et encore il ne la séduit même pas, il ne fait rien
pour lui plaire mais elle tombe quand même dans ses bras. C’est surtout cette
facette de l’histoire que j’ai trouvé frustrante, parce qu’au niveau de la
partie fantastique, tout était bien ficelé. De plus, on ne
s’attend pas à tout ce qu’Eureka découvre. On sait que tout à un rapport avec
l’océan, avec cette étrange histoire d’amour qu’elle découvre dans un vieux
livre, mais on ne sait vraiment de quoi il s’agit que vers la fin du livre, ce
qui nous permet de nous tenir en haleine.
Ce livre étant destiné à une ou
plusieurs suites, la fin est ouverte, nous laissant sur notre faim. Pour
connaitre la suite des événements, il faudra néanmoins s’armer de patience, le
prochain tome n’est prévu que pour juin 2015 !
Je recommande ce livre aux
amateurs de fantastique. C’est un sujet peu abordé, qui change des histoires de
démons ou de vampire, même si tout ce qui touche à l’océan semble devenir une
mode avec les histoires sur les sirènes qui fleurissent.
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